A quelques de kilomètres de Gaillac se dresse l’imposant château de Mauriac.
Si de nos jours il sert de résidence privée, de galerie de peinture et de lieu de villégiature accueillant des mariages, il fut une véritable némésis pour les gaillacois pendant les guerres de religion.
Composé de trois corps de logis massifs entourant une cour de 360 mètres carrés, le château se dresse sur un promontoire de calcaire. Sa position permet d’observer la vallée de la Saudronne.
La défense du château est assurée par un mur a courtine épaulée aux angles par trois tours circulaires et une entrée défensive renforcée de tours demi-circulaires, le chatelêt.
A proximité du château se trouve 3000 mètres carrés de jardins enchanteurs.

Si la date de construction exacte du château est inconnue, la demeure fortifiée existe dès le XIVème siècle.
Son fondateur serait probablement un membre de l’ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, Guiraudus de Mauriaco.
Ce dernier aurait vendu la maison forte de Mauriac au vicomte de Paulin, Pelfort de Rabastens au milieu du XIVème siècle.
Si la date de construction exacte du château est inconnue, la demeure fortifiée existe dès le XIVème siècle.
Son fondateur serait probablement un membre de l’ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, Guiraudus de Mauriaco.
Ce dernier aurait vendu la maison forte de Mauriac au vicomte de Paulin, Pelfort de Rabastens au milieu du XIVème siècle.
Les vicomtes gardèrent la demeure jusqu’aux guerres de religion.
Bastion huguenot, c’est depuis ce château que son seigneur, Bertrand de Rabastens, organisa la contre-attaque qui pris la ville de Gaillacle 8 septembre 1568 et déclencha de terribles représailles.
Les affres de la guerre défigurèrent le château. Il fut attaqué par deux fois en juillet 1580 et en 1595 par les partisans catholiques de la Ligue.
En 1616, l’assassinat de son propriétaire, Marquis de Rabastens, marqua une période de transition vers des temps plus pacifiques.
La famille de Maussac transforma progressivement l’architecture militaire du château vers une architecture résidentielle de type Renaissance.

Au sortir du second conflit mondial, un agriculteur racheta le château et ses terres.
Il transforma une partie de la résidence en bâtiments agricoles et délaissa l’autre partie qui tomba rapidement en ruine.
Ce n’est qu’en 1962 que le château renaquit de ses ruines. Son rachat par la famille Bistes lui permit de retrouver une partie de son allure de château fort et résidence seigneuriale.
Composée du célèbre peintre Bernard Bistes qui y installa son atelier, la famille entreprit un long et patient travail de réfection du château.
Se référant aux sources archéologiques et textuelles, la restauration de la demeure dura plusieurs décennies.
Grâce a leur passion pour l’histoire du lieu et leur attention au détail, il est possible de nos jours de visiter une partie du château et des jardins, d’admirer les belles peintures et de passer un moment inoubliable en y organisant un événement.
